Cette image, fournie par la NASA, a été prise dimanche 22 janvier, et montre l'éruption dans l'hémisphère Nord du soleil.AP
Certes, l'éruption solaire de la nuit du dimanche 22 au lundi 23 janvier ne rivalisera pas avec celle de 1989, qui avait provoqué au Québec et dans le nord-est des Etats-Unis une panne électrique générale de 9 heures. Ni avec celle de 1859, la plus violente jamais enregistrée, qui avait généré des surtensions sur le réseau télégraphique et des incendies en Amérique du Nord. Mais c'est tout de même "une belle bête", estime Ludwig Klein, astronome au Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique de l'Observatoire de Paris. Le flux de protons dans l'espace interplanétaire est particulièrement intense : c'est le plus élevé depuis 2005.
Selon
Doug Biesecker, physicien à l'Administration nationale des océans et de l'atmosphère (NOAA) des Etats-Unis, l'éruption a projeté un nuage de plasma à la vitesse de 6,4 millions de km/h. La tempête géomagnétique induite est classée au niveau 3 sur une échelle de 5.
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